Saison 2024/2025
Racing Club de Strasbourg

Les valeurs du Racing

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Flux RSS 30 messages · 2.926 lectures · Premier message par scritch-science · Dernier message par mediasoc

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  • Compte tenu du contexte actuel difficile, ce n'est peut-être pas le meilleur jour pour lancer cette discussion, mais c'est en lisant les nombreux commentaires du jours que m'est venu la question suivante : mais en fait, quelles sont les fameuses valeurs du Racing ?

    On connait l'opération marketing actuelle tournée autour de l'aspect familial et populaire, qui semble vouloir se traduire naturellement en des qualités de pugnacité et débauche d'énergie sur le terrain, façon David contre Goliath.

    Cependant, ces valeurs traduisent-elles quelque chose de tangible dans les qualités du supportariat du club (ah oui, les Alsaciens aiment bien s'entendre dire qu'ils sont travailleur, parce qu'évidemment ailleurs ils se tapent dans le dos en se congratulant d'être de parfait flemmards) ? Ont-elles toujours été les mêmes invoquées au cours de l'histoire du club ?

    Alors, simple artifice de communication ou réalité ? Sont-elles un cap à suivre ou un piège dans lequel ne pas tomber pour grandir ? Pour ma part, je pense que la seule valeur d'un club devrait être de suivre les démarches nécessaires pour gagner le plus de match, dans les limites de la légalité, mais ça se discute évidemment.

    À vous !
  • Intéressant débat !

    Les valeurs peuvent parfois être galvaudées en mots valises tellement consensuels qu’ils perdent toute signification. Il y en a beaucoup dans le discours corporate, donc celui d’un Marc Keller également.

    En revanche si on les positionne sur un curseur ou en alternatives les valeurs prennent plus de sens.

    Par exemple effectivement je pense qu’au Racing et en Alsace on a, à résultat égal, une préférence pour celui qui y est arrivé par un surcroît de travail plutôt que celui qui y parvient par le talent. Ce côté besogneux est apprécié car vu comme humble, réaliste. Mais en sens inverse on pourrait ailleurs considérer que parvenir à un résultat en débauchant moins d’effort est une preuve d’efficacité.
  • Mouais... à nuancer, des besogneux on en a eu un paquet, cela ne nous empêchait pas de nous emballer pour le premier joueur talentueux, quand bien même celui-ci trainait la patte sur le terrain (je pense spontanément à Renteria ou dans une moindre mesure à Pagis).

    On continue des années après à parler de Mostovoi mais qui parle encore de Lacour?

    Pour ce qui est des valeurs et de la communication, je me rappelle d'une réunion assez surréaliste au Conseil Régional d'Alsace en pleine époque Spielmann VS Sitterlé, c'était au moment du lancement de la marque Alsace (le bretzel A en forme de coeur là).

    Je ne sais plus qui parlait, mais il détaillait en gros les "valeurs" ou les qualités que l'on (on = qui?) associe à l'Alsace, c'était magique: des gens sérieux, travailleurs, compétents, un excellent cadre de vie, une identité forte mais ouverte sur le monde, l'excellence, un savoir-faire, un savoir-être...

    Si on ajoute à cela la ponctualité, l'hygiène, le fait qu'on soit beau, généreux, bref en gros l'Alsace a toutes les qualités...


    Keller a réussi l'opération comm' qui a consisté à faire de Strasbourg, un club qui était perçu dans la presse nationale comme un truc pas jojo, instable et limite facho (tags contre Leroy, pétard contre Nelly Viennot...) à un club sympa et familial avec un sacré public. Keller a toujours eu la carte auprès de la presse nationale, c'est un avantage qu'il a utilisé pour changer l'image du club. Alors y a bien des rechutes par-ci par-là (club de bouchers qui ont voulu blesser Neymar, Laurey le beauf' etc.).

    Alors je m'éloigne un peu du thème "valeurs" pour aborder le thème "image", mais après tout l'image ça va parfois avec les valeurs.

    Strasbourg a été pendant longtemps perçu dans le paysage footballistique français comme un club à "l'allemande", ce que Gérard Hausser expliquait lors de son passage au local de la Fédé: Nantes le beau offensif, Strasbourg la rigueur défensive un peu bourrine, efficace mais chiant comme un dimanche pluvieux...

    Cette image a pendant longtemps perdurer, sauf lors de rares éclipses (période Ljuboja, Pagis-Niang par exemple).

    C'est rigolo de se dire que la réalité historique du club est en totale opposition avec nos "valeurs": consensus, rigueur et sérieux alors que le club a surtout brillé par son instabilité chronique et sa gestion telenovelique type armée mexicaine...

    Sur la période que j'ai connue, citons pêle-mêle: IMG (Leroy qui mange Mankowski, le tag antisémite, Chilavert, Bertin qui insulte les petits vieux), le théâtre de guignols Ginestet-Keller, le théâtre de guignols Ginestet-Furlan, la période "paranormale" Fontenla-Hilali-Loban-Fritz, le vrai-faux retour de Gress, Sitterlé contre le Deep State alsacien etc etc.

    ça cadre mal avec les valeurs de rigueurs, de sérieux et d'efficacité...
  • Une valeur assurément depuis toujours c’est cette capacité à se croire toujours supérieurs et plus intelligents que les autres. De cela je suis persuadé. Avec pour corollaire les résultats historiques que l’on connaît.
  • Yep, le seul vrai adn du club, c'est être punk.


    Quand tous les voyants sont au vert, on se rappelle soudainement que "no future"….
  • Les valeurs du Racing??? Demander à Thomas Martin, lui sait!

    Hein? Ce n'est pas Thomas? Admettons, mais alors c'est au moins Martin qui sait mieux que quiconque quelle sont les fausses valeurs qu'il a trouvées au Racing!

    Oui, je sais, j'ai la rancune tenace.
  • raukoras a écrit, le 06/11/2022 20:03 :
    Yep, le seul vrai adn du club, c'est être punk.


    Quand tous les voyants sont au vert, on se rappelle soudainement que "no future"….


    Je souscris totalement. J'ai toujours dit que nous sommes le club le plus punk de France. Notre histoire n'a fait que corroborer cette hypothèse.

    Plus concrètement, et celà se vérifie une fois de plus : nous n'avons jamais été capables de capitaliser sur nos succès. La clé est là. Que l'on finisse champions, que l'on gagne une coupe, qu'on fasse une saison réussie comme l'an dernier, c'est toujours la même histoire : généralement dans l'année suivante, on se saborde.

    Et pourtant ce club a de belles valeurs. Le travail, l'humilité, c'est un truc de pauvre mais ça marche toujours, la majorité des gens se retrouvent là-dedans, en même temps tant qu'il y aura plus de pauvres que de riches sur terre ce sera toujours fédérateur.

    L'engagement, le fameux mouillage de maillot. On aime tous ça. La fidélité, c'est devenu un truc rare. Limite parce que personne d'autre veut de toi mais que tu fais l'affaire. J'ai un respect immense pour Guillaume Lacour et Dimitri Liénard, mais ça fait un peu partie de l'équation.

    Alors les valeurs du Racing c'est quoi au juste? De mon point de vue, c'est un stade, un public, une région qui s'identifie à son club. Et c'est une belle chose. J'aimerai bien qu'on s'installe dans l'esprit des plus jeunes comme une institution de L1, car malgré notre passé, notre retour à ce niveau est encore trop récent pour que ce soit une évidence pour certains.
  • Je crois que le problème c'est qu'on est une grande ville avec de grands supporters, une grande histoire mais qu'on a des petits moyens avec du coup des petits joueurs et des petites ambitions. On nous dit chaque année qu'on va déjà jouer le maintien ce qui correspond à nos moyens mais dans nos têtes on est Strasbourg, on veut du spectacle et on mérite mieux mais la partie économique n'est pas concordante avec nos désirs. On est une région riche mais en matière de foot, on est un club trop régionale pour exister et rivaliser sur le long terme. On a pas les joueurs d'expériences qui coûtent entre 100 et 200 000 par mois comme Lille, Rennes, Lens pour rester dans une catégorie raisonnable. On est donc trop dépendant des aléas du foot selon si la saison tourne bien ou mal.
  • J'aime bien ce débat. Je vais y réfléchir. Moi j'aurais plutôt tendance à poser la question de savoir ce qui fait l'identité du Club (la tarte à la crème de l'ADN d'un club). Une identité qui n'est pas figée. L'identité sur laquelle le club s'est construit, mais aussi qui est à construire. .

    Et dans ce dernier sens, s'inspirer des meilleures pratiques d'autres club. D'où la question "emprunter quoi à qui ?". J’adorerais qu'on transpose des pratiques de clubs néerlandais, portugais voire allemands.
  • Je suis assez d'accord avec l'analyse de @roms68
  • L'exemple AC Bilbao est l'illustration ultime du fait qu'il est possible de construire quasi uniquement un club sur des valeurs (sans considération de la taille de la ville et autre). Je rappelle que ce club a pour spécificité de ne compter dans son effectif que des joueurs nés au Pays basque et réussit cet exploit de rester un club compétitif de L1. C'est un miracle permanent qui ne se produit que parce que les valeurs du Club sont hyper hyper fortes. Et qu'il on construit un modèle.

    Attention je ne souhaite pas transposer l'idée de ne jouer qu'avec des alsaciens, ce serait un non sens. je prends cette exemple uniquement pour illustrer le fait que ce club s'est construit des valeurs très spécifiques (cela impacte notamment leur modèle de formation).
  • echouafni a écrit, le 08/11/2022 12:49 :
    L'exemple AC Bilbao est l'illustration ultime du fait qu'il est possible de construire quasi uniquement un club sur des valeurs (sans considération de la taille de la ville et autre). Je rappelle que ce club a pour spécificité de ne compter dans son effectif que des joueurs nés au Pays basque et réussit cet exploit de rester un club compétitif de L1. C'est un miracle permanent qui ne se produit que parce que les valeurs du Club sont hyper hyper fortes. Et qu'il on construit un modèle.

    Attention je ne souhaite pas transposer l'idée de ne jouer qu'avec des alsaciens, ce serait un non sens. je prends cette exemple uniquement pour illustrer le fait que ce club s'est construit des valeurs très spécifiques (cela impacte notamment leur modèle de formation).


    Ça pourrait aussi et plus sûrement être l’exception qui confirme la règle. Quant à la taille de la ville c’est tout sauf une considération à mettre de côté.

    Histoire d’enfoncer le clou d’un sujet qui m’est cher, J’observe d’ailleurs à quel point les 8e de ligue des champions opposent de petits villages.
  • Assez d'accord avec @strohteam sur ses valeurs qui sont surtout de la communication, par contre j'aime à penser le club en véhiculait tout de même certaines :
    Humilité : on revient de la cinquième division
    Travail / économie: on est pas arriver là en claquant du pognon à tout va mais en bossant
    Calme : on ne jette pas le bébé avec l'eau du vin à la première tempête

    Un peu à l'image d'un Marc Keller patron humaniste rhénan du siècle dernier. A voir si son image résistera à la tempête sportive que le Racing approche, je l'espère car les valeurs renvoyés par les supporteurs actuellement ne sont pas les miennes.
  • Les valeurs du racing ne sont pas au fond ce que chaque supporter attend et espère de son club ?
    Ambition pour certains, respect et valeur humaine pour d'autres, abnégation et engagement pour beaucoup, etc, etc ...
    Parce que finalement derrière ce mot "valeur" un peu galvaudé chacun peu y mettre ce qu'il veut.
  • Assez d'accord avec les récents commentaires. Les valeurs du racing sont en fait un mix de tout ça, humilité, travail, ambition et j'en passe.
    L'important au final n'est pas de savoir finir 6ème ou 14ème. L'important c'est rester en L1, avec des joueurs qui mouillent le maillot, faire progresser des jeunes, se moderniser, ambiance chaleureuse et chaude, etc...
    Au final c'est un peu tout ça qui contribuent aux valeurs du club.
  • guigesA voir si son image résistera à la tempête sportive que le Racing approche, je l'espère car les valeurs renvoyés par les supporteurs actuellement ne sont pas les miennes. a écrit :
    Ce serait intéressant que tu développes car j'ai le sentiment qu'il y a autant de valeurs que de supporters.
  • Débat intéressant, je rebondis juste sur une remarque quitte à en froisser certains (pas forcément celui qui a posté cela): être une région riche ne signifie pas avoir des clubs de sport plein de thunes. Sinon les clubs suisses auraient une autre gueule sur le plan européen.

    Pierre Ménès dans sa demago sortait "si j'étais milliardaire alsacien, moi je claquerais mon pognon". Mouais. Je ne sais pas. On évoquait souvent de grands groupes industriels régionaux comme repreneurs potentiels, mais moi je bosse aux types qui bossent dans ses boites. Va-t-on risquer de foutre x emplois en l'air en dépensant de l'argent dans un truc aussi instable que le foot? Surtout que le fiasco de Mediapro et la Pandémie ont encore ajouté à cette instabilité...

    Comme on le disait sur le topic Marco c'est le plus beau, les potentiels mécènes sont souvent des personnages peu recommandables en quête de visibilité/reconnaissance ou alors des fonds de pension qui veulent du ROI et qui sont prêts à bazarder un coach après quelques matchs par "impatience".

    On surestime beaucoup le côté consensuel des Alsaciens, on s'est souvent tiré dans les pattes tout seul, sauf l'aide de personne.

    Ce dont parle guigues avec le projet de Keller n'est pas pour moi l'identité du club, plutôt un projet ou un business plan qui a plutôt bien fonctionné jusqu'ici, je le reconnais, mais dont on connaissait les limites depuis longtemps.

    takl dit une chose qui a été dite maintes fois, souvent pour rire, mais finalement quand on y regarde bien c'est peut-être pas si risible que cela: et si l'accalmie n'était que l'exception au Racing et que finalement c'est l'état de crise permanente (oxymore) qui serait le vrai visage du Racing?

    En tout cas je plussoie, ce n'est pas nouveau, le Racing n'a jamais su transformer l'essai après des succès.
  • Sujet de colloque très stimulant, je vais essayer d'y contribuer O:) Davantage que des valeurs, certaines constantes me semblent essentielles.

    A travers les générations, on retrouve l'incapacité à capitaliser sur les succès et la capacité du club à se relever de ses échecs (la fameuse "résilience", concept cher à la FSRCS). Ce sont deux tendances contradictoires, mais lorsque ça va bien, cela ne dure guère et parallèlement, le club aurait pu mourir un paquet de fois et a toujours réussi à renaître de ses cendres.

    Est-ce une cause ou une conséquence ? Le parcours du club est marqué par une forte instabilité et on perçoit de la part du public une grande impatience. Ces deux caractéristiques ont un peu disparu depuis dix ans mais demeurent présentes, tapies dans l'ombre en attendant la prochaine crise.

    Certains éléments de contexte sont propres à Strasbourg :
    • sentiment d'un Sonderweg alsacien, pas tout à fait Français comme les autres mais quand même ;
    • croyance immodeste que tout est mieux chez nous (d'où la recherche de solutions "locales" quand ça va mal, ou le retour des "anciens")
    • tartes à la crème récurrentes telles que "la capitale européenne mérite un grand club, objectif Coupe d'Europe" ou bien "faisons comme les Allemands, là-bas ça marche !"
    • public qui a souvent foncé tête baissée dans le panneau, séduit par "l'ambition", avant de réaliser que ça tourne au désastre puis de se détourner violemment du club
    • justement, échec quasi général du Racing à chaque fois que les moyens financiers étaient au rendez-vous -> Hechter, semi-échec sous la SEM (1993-1996), IMG par-dessus tout...

    D'autres éléments ne sont pas particuliers à Strasbourg et peuvent être revendiqués par de nombreux clubs :
    • Forte identité régionale, au-delà de la ville ; hégémonie en Alsace rarement contestée, concurrences messine ou sochalienne guère menaçantes, hormis pour quelques brebis égarées d'Alsace bossue ou du Sundgau
    • Riche histoire, mais pas non plus distinctive au point d'écraser le présent (cf. Sainté), en termes de palmarès hexagonal le Racing est devancé par au moins dix clubs. Autres critères : longévité, grands joueurs, antériorité parmi l'élite
    • Souvenirs positifs du passé ressassés à l'envi, en occultant ce qui a foiré ou l'envers du décor
    • Mythe de l'homme providentiel, hier GG, aujourd'hui les "confiance à Keller", ça existe ailleurs évidemment
  • clutch a écrit, le 09/11/2022 11:46 :
    Ce serait intéressant que tu développes car j'ai le sentiment qu'il y a autant de valeurs que de supporters.


    En période de crise la valeur qui ressort c'est surtout la réussite.
    Quel que soit le coût, quel que soit la méthode, le supporteur du Racing comme tous les supporteurs, comme tout le monde en fait est prêt à tout accepter si on le convainc que l'on va réussir.

    Hors jusqu'ici plus que la réussite, c'est l'identité du club calquée effectivement sur Marco c'est le plus beau qui a été mis en avant. Travail famille Alsace, convivialité, tolérance, saucisse pas cuite.

    Le Racing V3.0 MK a déjà eu à surmonter des tempêtes en conservant son cap, malgré les inévitables abcès que l'on s'est tous empresser d'oublier. Je suis curieux de voir comment il gèrera celle-ci qui n'est au final qu'une tempête de plus.
  • rien
  • « « Les gentils supporters qui applaudissent à la fin quel que soit le résultat, c’est terminé. Sur ce qu’ils ont montré ces derniers temps, les joueurs ne respectent pas les valeurs du club. Le sentiment qui prévaut aujourd’hui dans toutes les associations, c’est la trahison. » Ces propos sont ceux d’un supporter emblématique du Racing qui préfère rester dans l’ombre. » Extrait des DNA de ce jour.

    Je trouve le propos de ce supporter très sévère. À Ajaccio, les joueurs ont craqué mentalement. Je ne trouve pas que les joueurs n’ont pas respecté les VALEURS du club comme le dit ce supporter. Si les résultats sont ce qu’ils sont, leur cause est plus structurelle. Contre Toulouse, puis encore contre Marseille, les joueurs sont revenus au score, ils ont largement respecté les valeurs du Club, mais si l’équipe n’a pas le niveau, tu ne peux pas toujours revenir au score.

    Ce propos de supporter illustre les dérives de l’utilisation de l’argument des valeurs du Club.
  • Il y a une différence, certes légères, entre être à l'agonie 70 mn puis se révolter, et mener tôt dans le match avant de totalement LÂCHER !
    Car p****n, c'est ce qu'il s'est passé à Ajaccio
    Ils ont tellement accusé le coup, qu'ils n'ont plus mis l'énergie à RIEN. Ce qui est l'exact contraire de Marseille ou Toulouse. Et autant, faire de la bouse pendant 60-70 mn, ça fout les glandes mais il y a eu une réaction, autant Ajaccio fût une abomination dans l'esprit, le mental, l'envie, le combat, TOUT.

    Donc je souscris mille fois aux propos de ce supporter anonyme. A un moment, si vous lâchez = allez vous faire cuire le Q, franchement. Et ça n'a rien à voir avec les valeurs du club qui doivent être ci ou ça, ou excuser la branlitude ambiante dans un match qui tourne mal...
    Les valeurs du club sont portés par des supporters qui EUX ne lâchent rien, jamais, se battent en tribune : "à la Meinau, à l'extérieur, je porterai, haut mes couleurs, ce soir encore, je serai là, et ce qu'importe les résultats". JE SERAI LA = ça veut dire ce que ça veut dire : nos joueurs étaient où après le 2-2 ou le 3-2 à Ajaccio?

    Pour autant, je prône l'encouragement permanent, chanter, etc. Mais on a le droit, après un match aussi lamentable dans les comportements, de ne pas être d'accord et de l'exprimer.
    A eux, contre LORIENT, de montrer des vrais de vrais de crocs et gagner, quels que soient les éléments, contraires ou non. Gagner. Les autres le font contre nous. A nous de le chercher.
  • Dommage les DNA auraient pu relancer et nous aurions enfin su à quoi correspondent les valeurs du club...

    Je déconne, le fond du message est très clair, le point de non-retour est atteint. Lorient déterminera la suite, même si la trêve aura des airs de sursis providentiel, un peu comme le paravent du huis-clos il y a deux saisons.

    Il a utilisé les « valeurs du club », cela aurait pu être le maillot, le public, l’esprit de l’odyssée depuis la CFA 2, etc...
  • Bon, on fait quoi là? On continue de frapper des mains en rythme comme des otaries? Moi je suis pour continuer à soutenir cette équipe, mais il faut qu'elle donne envie de le faire davantage que 20mn par matchs.
  • Bah..... tu te contentes de faire l'otarie pendant 20 mn, et le reste du temps, tu jettes ton briquet
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